Photographier la neige

Publié le par Bisanti Bruno

	Photographier la neige

Ce n’est pas forcément intuitif, mais photographier la neige présente quelques difficultés, car elle met les automatismes de votre appareil à rude épreuve. Si vous avez déjà essayé de photographier un paysage enneigé, vous avez du réaliser que sans reprendre la main, le résultat pouvait être décevant : photo grisâtre, trop bleutée, … Pourquoi votre appareil se plante

Pour bien comprendre, il faut savoir que la mesure d’exposition automatique de votre appareil (qui est active dans tous les modes sauf le mode manuel M), s’attend à voir en moyenne dans votre photo un « gris moyen ». Cette mesure d’exposition va donc calculer les paramètres de l’exposition pour arriver à ce gris moyen, selon la luminosité de la scène

Donc si vous photographiez un paysage enneigé avec des parties sombres (des arbres, des skieurs, etc…), la plupart du temps votre appareil va s’en sortir correctement. Il va comprendre que tant de blanc est normal.

Si vous n’avez pas la correction d’exposition sur votre appareil, vous pouvez utiliser la technique qui consiste à pointer votre appareil vers une zone contrastée (c’est-à-dire avec des vrais blancs et des vrais noirs), à appuyer à mi-course sur le déclencheur pour verrouiller l’exposition (et la mise au point, attention !), et à recomposer la scène avant de déclencher bien sûr.

La balance des blancs pas toujours… blanche

Le problème de l’exposition est le problème principal qui peut se poser à vous, mais parfois la neige est non seulement grise, mais aussi bleutée. Dans le cas contraire, vous devriez juste la régler sur les conditions que vous rencontrez : soleil, ombre ou nuageux. Ca suffit en général largement. Et sinon, et bah shootez en RAW

Ce qui signifie que la balance des blancs automatique s’est plantée.

Eternelle question : comment photographier la neige qui tombe

Comme vous le savez sans doute, une grande longueur focale permet de « compresser » les distances. En gros, si vous utilisez un téléobjectif, vous allez avoir plus de « couches » de flocons visibles sur la même image. C’est-à-dire que les flocons situés près de vous comme ceux situés loin de vous seront visibles. Certains seront sans doute flous en raison de la profondeur de champ réduite, mais vous en aurez plus sur la même image. Ca peut donc être utile en cas de chutes de neige légères.

L’ouverture

Evidemment, si vous ouvrez plus, la profondeur de champ va diminuer, et vous aurez donc moins de flocons nets ,en plus de bien flouter l’arrière-plan, ce qui permettra à vos flocons de bien se détacher.

A l’inverse, si vous fermez, vous aurez plus de flocons nets, mais attention à ne pas avoir un arrière-plan trop visible qui ne permettrait pas de bien distinguer les flocons. Sans compter que votre vitesse d’obturation ralentira (sauf si vous augmentez les ISO), et les flocons étant par définition en train de tomber, ils pourraient être plutôt des trainées que des flocons ponctuels.

La vitesse d’obturation

vitesse d’obturation rapide = flocons figés

vitesse d’obturation lente = traînées

sur le chemin de la boire Pont-Picot

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